refait, aite [1]
part. passé (re-fè-, fè-t')	 de refaire
- 1Fait de nouveau. La tête des plus vieux cerfs n'est encore qu'à moitié refaite vers le milieu du mois de mai.Terme de marine. Cordage refait, cordage qui a été commis deux fois. Bois refait, bois de charpente bien équarri et dressé sur toutes les faces. 
- 2Qui a repris vigueur et embonpoint. Marquis, tu n'en serais plus gras, ni plus refait . [Régnier, Satires]Les voyez-vous refaits et gras, Ces Phrygiens que Dieu confonde ? [Scarron, Virgile travesti]Au sortir de table, ils [les seigneurs] trouvèrent leurs chevaux prêts, aussi refaits qu'ils l'étaient eux-mêmes . [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Le pauvre diable [un parent de Mlle Corneille] arrive mourant de faim.... quand il est un peu refait, il dit son nom et demande à embrasser sa cousine . [Voltaire, Correspondance]En mauvaise part, cheval refait, cheval ruiné qu'on a engraissé et laissé reposer quelque temps. 
- 3 Familièrement. Être refait, ou fait au même, éprouver la même contrariété qu'on a fait éprouver à un autre.
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